Pulco

Maître citronnadier

Marque patrimoniale née dans les années 70, Pulco évoque un été sans urgence. Des siestes en citronnade, un certain art de vivre à la française.

Mais derrière cette douceur, une marque en quête de renouveau, prise entre nostalgie populaire et exigences contemporaines : naturalité, transparence, désir d’émotion vraie.

Nous avons abordé ce rebranding comme on approcherait un meuble ancien : avec respect, mais sans fétichisme.
L’idée : révéler la fraîcheur originelle de Pulco, sans l’enfermer dans ses archives. Revenir au fruit, au soleil, au geste simple. Reconnecter avec l’essence artisanale d’un citron pressé.

Moodboard

Pour donner un nouveau souffle à Pulco, nous avons d’abord plongé dans ses racines : les marchés du Sud, les étiquettes anciennes, les planches botaniques dessinées à la main.
Le point de départ visuel : une nostalgie fraîche, entre citronniers et imagerie populaire.

Un moodboard comme une table d’atelier, où se croisent textures anciennes, lignes organiques et éclats de soleil.

Dessin du logo

Le logotype a été entièrement redessiné à la main, avec la volonté de s’inscrire dans la continuité du logo existant.
Finitions arrondies, oblique, soulignement, esprit script : tous les éléments typographiques d’origine ont été revisités pour former un tout plus fluide, plus lisible, mais toujours familier.

Une lettre après l’autre, l’œil cherche l’équilibre entre respect patrimonial et geste graphique neuf.

Citron, vintage, handmade

Le design de l’étiquette commence par une forme vintage arrondie, comme une capsule du passé.
Puis, cette forme s’est déformée subtilement pour évoquer un citron stylisé, soulignant le cœur du produit.
L’habillage naît ensuite comme une composition artisanale : illustration gravée, typographie ciselée, logotype intégré avec douceur — comme si tout avait été pensé sur une même planche de dessin.

Les illustrations ont été réalisées à la main, au crayon, pour conserver une texture sensible et un grain vivant, loin des rendus trop lisses.
Plusieurs points de vue — citron entier, tranché, en quartier — permettent d’exprimer à la fois la richesse du fruit et la fraîcheur désaltérante de la boisson.

Qu’importe le flacon ?

Le packaging a été conçu pour que l’étiquette trouve naturellement sa place, dans un équilibre juste entre matière et volume.

Les striures du flacon ont été ajoutées pour évoquer un geste ornemental, presque joaillier — une manière de rendre le citron plus précieux encore.

Plus qu’une bouteille : un objet à exposer, quelque part entre la carafe et le flacon de parfum.

“On dirait le sud”

L’ancienne signature laisse place à une évocation sensorielle : On dirait le Sud.
Un souffle de vacances, un clin d’œil à Nino Ferrer, une carte postale ensoleillée.
La phrase est calligraphiée d’un geste naturel, presque jeté, comme au dos d’une lettre écrite à la main. Rien d’appuyé : juste une émotion captée à l’instant.